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Pippa éditions
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Écrire, lire ; le dit de 100 poètes contemporains
Collectif
- Pippa éditions
- 8 Octobre 2020
- 9782376790457
Cent poètes ont pris leur plume pour « planter leur clou d'or » dans ce collectif de poèmes dirigé par Janick BELLEAU, sur l'écriture et la lecture. Quatre cent vingt haïkus et dix tankas témoignent en quatre volets de l'écriture (ses hauts, ses bas, ses à-côtés), de la vie courante des poètes et de la lecture (l'apaisement, le plaisir ou l'exaltation) ; le tout culmine par une épiphanie de poèmes courts rendant hommage à des écrivains et des écrivaines phare et permettant, en plus ou moins 17 syllabes, de se (re)plonger dans des livres culte. Émotions, humour et passion sont au rendez-vous. Ce collectif est l'occasion rêvée de saisir l'âme de poètes contemporains. pour le chasse-neige / la route est la page blanche / sur laquelle écrire Micheline Boland, Belgique transports en commun / toi seule un livre à la main / les autres au smartphone Nicolas Sauvage, Japon signes en braille - / une percée de lumière / sous ses doigts Anne-Marie Joubert-Gaillard, France Soir d'hiver / je déclame Nelligan / mon chien écoute Andrée Paradis, Québec Janick Belleau Cent poètes de haïku, confirmés ou non, ont eu le goût de partager nos thèmes de prédilection : l'écriture et la lecture. Les soumissions viennent de 59 poètes d'Europe dont 48 de France et 7 de Belgique ; 38 poètes viennent du Canada dont 34 du Québec ; une poète vient de Tunisie, une autre d'Égypte et un dernier du Japon. Pour sa part, Janick BELLEAU a fait publier quatre ouvrages collectifs dont Regards de femmes - haïkus francophones (direction, 2008). A fait paraître six recueils personnels dont D'âmes et d'ailes/of souls and wings
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Après Challigraphies, Chattitudes, Haïkus sur les chats, Au rythme du chat et Chat Pouch, ce petit félin si apprécié revient cette fois-ci dans un collectif de haïkus qui lui est dédié. Avec beaucoup d'humour et de délicatesse, les auteurs nous entraînent dans la valse effrénée de cet animal, toujours plus bondissant, insaisissable et espiègle.
« L'oreille cassée / il repart à l'aventure / le chat amoureux / Shabondama / Dans cette sélection, les amoureux des chats reconnaîtront avec amusement des portraits de leur compagnon favori, car les poètes de haïku savent saisir, en quelques mots bien choisis, le moindre mouvement de vie, source de saisissement. » Extrait du prologue de Dominique Chipot Ce livre est merveilleusement illustré par Pauline Vaubrun.
Cent seize haïjins et dix élèves de Collège ont participé à ce florilège. Leurs textes sont présentés par Dominique CHIPOT, lui-même auteur de haïkus, qui a déjà publié huit livres aux Éditions Pippa : Le trou de la chaussette (2013), La boussole dans son vol garde le nord (2016), Au rythme du Chat (2016, 2e édition en 2022), Le goût des Bergamotes (2017), Musique du moindre bruit (2018), Staccato d'un pic (2020), Le haïku en 17 clés (2021).
Pauline Vaubrun, jeune artiste peintre, expose ses oeuvres depuis 2011. À la suite de ses études, elle s'est tournée tout naturellement vers l'édition de livres illustrés. Chat Ba Da Ba Da est son quatrième livre illustré aux éditions Pippa après Un bruit de pas d'enfant, Ecrire, Lire et Haïku et Enfance. -
Paris flânerie / Paris strolling
Collectif, André Arnold-Peltier
- Pippa éditions
- Kolam
- 1 Juin 2024
- 9782376790846
Ce guide est différent. Aucun itinéraire proposé, aucun conseil pratique, aucune astuce échangée. Simplement des témoignages de femmes et d'hommes, citadins ou touristes, qui partagent quelques instants vécus dans la capitale française. Rien de grandiloquent, mais des petites touches, comme des photographies pointant du doigt quelque chose se produisant dans le proche environnement. Ces micro-événements paraîtront sans grande importance pour qui court de spots en musées dans l'espoir de collecter un maximum de souvenirs en un minimum d'heures. Pourtant, ne faudrait-il pas découvrir la ville en prenant tout son temps, sans vouloir 'rentabiliser' son voyage ? Délaisser les sandwiches insipides, contempler les couleurs saisonnières en dehors des vitrines, écouter les oiseaux autant que le brouhaha de la ville, ne pas s'imprégner que des odeurs du métro, toucher la douceur d'un vieux banc de bois... Bref ! Être attentif à certains détails qui peuvent rester graver dans votre mémoire aussi sûrement que la vue sur Paris depuis le sommet de la Tour Eiffel.
Dominique Chipot a publié une trentaine d'ouvrages de haïkus (recueils personnels, anthologies de haïkus francophones et anthologies de haïkus traduits ou adaptés du japonais, études sur la réception du haïku et du tanka en France). Le haïku en 17 clés est son troisième ouvrage pédagogique. Il a réalisé depuis 2004 plusieurs expositions de photoshaïkus, notamment au Japon en 2007. Co-créateur, en 2003 et 2006, des deux associations et revues francophones de haïku, il publie depuis octobre 2020 le journal gratuit du haïku, L'Ours dansant. www.dominiquechipot.fr & www.lelivredehaiku.fr
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Sept nouvelles et deux poèmes autour d'un même thème : l'ours, cet animal sauvage qui sert de modèle, à la plus célèbre des peluches et à de délicieux bonbons. Des histoires d'adultes empreintes de souvenirs d'enfance, preuve s'il en était besoin que le petit garçon ou la petite fille que l'on a été n'est jamais loin. De la boulangerie à la Gestapo en passant par le Caire, les ours ne sont pas toujours là où on les attend et si certains se ressemblent, ils ne sont jamais identiques.
Martin, John et moi d'Agnès AKÉRIB.
Un ourson Bourbon d'Agnès AKÉRIB.
Mon ours de Jacqueline AUPETIT.
Festin de miel de Christian CAVAILLÉ.
La peau de l'ours d'Isabelle COUSTEIL.
Balao à la Gestapo de Nadine LAÏK.
Coeur de nounours de Cécile NICOLON.
Nounours de Mireille PINSSEAU.
Les Autres de Marilyn PLÉNARD.
L'illustratrice, Helena CAILLEAUX.
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Sources d'affection, d'amour, de rêverie, de connaissances, mais aussi, hélas, souvent objets d'exploitations ou de sévices, les animaux sont un peu les miroirs des sociétés humaines, nous avons voulu leur consacrer la présente anthologie. Si les animaux sont très présents dans les haïkus japonais - on se souvient du célèbre haïku de Bashô sur la grenouille dans son étang - ils le sont relativement peu dans les haïkus ou tankas en langue française. Pour combler ce manque, nous avons voulu leur consacrer la présente anthologie. Comme souvent, le vécu poétique débouche sur l'interrogation métaphysique et morale. En l'occurrence, il importe en effet de savoir comment nous devons traiter ces êtres sensibles et souffrants qui partagent avec nous la planète et dont certains nous ressemblent tant. Cette importante interrogation éthique est le thème des poèmes qui forment la dernière partie de notre anthologie. Georges Chapouthier Georges CHAPOUTHIER, biologiste et philosophe, a écrit de nombreux livres sur les animaux, leur cerveau, leur intelligence et leur comportement. Il est aussi connu pour son activité poétique sous le pseudonyme de Georges Friedenkraft.
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Fécondité du haïku dans la création contemporaine
Collectif
- Pippa éditions
- Kolam
- 15 Décembre 2019
- 9782376790310
"Magali Bossi, Entre cerisiers et barbelés : Haïkus de prison (Lutz Bassmann) Dominique Chipot, Le photo-renku, le lien à la puissance 3 Ion Codrescu, Le haïga et les artistes occidentaux contemporains Margaux Coquelle-Roëhm, « Moins qu'un tanka moins / Qu'un haïku / Densité mémoire » : les « tridents » de J. Roubaud Laurent Coulomb, Les transpositions du haïku en musique, de l'instantané poétique au discours musical Muriel Détrie, Le haïku, une « forme simple » Synopsis du film Le voyage de Basho de Richard Dindo Cécile Hanania, Dany Laferrière et l'énigme du haïku Corentin Lahouste, Rejouer sa vie en trois vers, rejouer la vie de travers : #mon_oiseau_bleu de Philippe De Jonckheere Alexandre Melay, Traces et fragments du haïku Claudine Le Blanc, Récits de voyage-haïkus : le pas suspendu du voyageur-prosateur Étienne Orsini, Monsieur Jourdain... et ploc ! Du haïku par inadvertance Jeanne Painchaud, Diffuser le haïku dans l'espace public Claude Rodrigue, Le haïku dans la bande dessinée, est-ce possible? Cécile Rousselet, La rencontre numérique du haïku et des formes traditionnelles d'ironie politique en Russie contemporaine Renata Skupin, Les haïkus de Basho dans la musique : 7 Haiku de Wlodzimierz Kotonski "
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Vingt-huit auteurs, inspirés par le modèle japonais, se sont prêtés au jeu de l'écriture mixte, prose/haïku. Leurs haïbuns s'inscrivent dans la modernité et une relative proximité temporelle, voire géographique. De quoi parlent-ils ? Pour la grande majorité d'entre eux, de l'intime, de la sphère familiale. Nombreux sont ceux qui font ressurgir leurs propres souvenirs d'enfance ou un épisode marquant de cette période. D'autres préfèrent distancier leur récit en l'écrivant à la troisième personne. Quelques textes correspondent d'ailleurs à des fictions, ou semblent mi-fictifs, mi-réels. Au lecteur de découvrir ces déclinaisons de l'enfance retenues dans ce collectif de haïbuns. Je lui souhaite une agréable lecture-promenade.
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Le haïku et la nuit sont bons compagnons. C'est un poème souvent écrit en solitude, en son for intérieur, comme quand la nuit nous ramène à nous-même. La nuit est un grand moment d'inspiration. Avec l'immensité du ciel étoilé, les ombres et les lumières, les bruits émanant des ténèbres, elle est caisse de réso-nance de nos vies. Elle nous conduit au bilan de la journée, au questionnement sur l'avant et l'après. Extrait de la préface de Monique Leroux Serres. «Cette anthologie, je l'ai parcourue sur la pointe des cils, du crépuscule au petit jour, en essayant de ne pas troubler par mes pensées le bruissement des insectes et le brame du cerf. J'ai lu chaque haïku avec lenteur, comme on s'abaisse à ramasser un ver luisant dans l'herbe humide, en remerciant pour la lumière. » Après une enfance en Mayenne, et une vie professionnelle à Paris, Monique Leroux Serres vit à Angers. Elle écrit des récits : L'alphabet à l'ombre de ma mère Éditions L'Harmattan, 2008 ; La Visiteuse, récit, Éditions du Petit Pavé, mars 2016 ; Cendre et rosée - De Céneré à Ryokan - Éditions Unicité, 2017 ; Petites Épiphanies, Éditions du Petit Pavé, 2019 -Elle écrit aussi des haïkus,et des haibuns : Jour au petit point , un recueil de haïkus, Éditions Pippa coll Kolam, 2013, De fougère en libellule - sur le chemin de halage de la Mayenne -, Éditions Pippa coll Kolam, 2015. Journal de voyage sous forme de haïbun mêlant prose et haïkus. Elle a adapté en français : Chiyo-ni, une femme éprise de poésie, Éditions Pippa, 2017, 200 haïkus traduits et présentés avec Grace Keiko ainsi que Au bord de mon chapeau d'été, recueil de haikus en japonais de Grace Keïko, Éditions Pippa, février 2018 Elle est adhérente de l'Association francophone du haïku (l'AFH), de l'Association francophone des auteurs de haibuns (l'AFAH) et participe régulièrement à des revues. Depuis septembre 2019, Monique Leroux Serres a créé et anime le Kukaï d'Anjou. Voir sa fiche auteure à la maison des écrivains et de la littérature (la MEL) et la page Facebook : Kukaï d'Anjou.
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« Le silence n'est pas un rien... Voici ce que nous murmurent les poèmes réunis dans ce recueil. En quelques syllabes, ils capturent tout ce qui vit à travers le silence, s'exprime au-delà des mots, surgit sans le moindre bruit, se fait entendre quand cesse le brouhaha, ou bien apparaît dans la solitude.» Extrait de la présentation de Pauline Vaubrun
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Les plantes sous toutes leurs formes, les arbres, les fougères, les herbes, les algues, les forêts, les prairies, les étendues sous-marines... sont les pourvoyeuses de vie de toute la planète. Ce sont les plantes qui permettent l'existence d'autres êtres vivants, comme les animaux, dont elles assurent l'alimentation et même la respiration, par l'oxygène qu'elles produisent. Les plantes développent aussi des organes reproducteurs, les fleurs, dont les couleurs étincelantes et les odeurs enivrantes ouvrent vers une importance symbolique et esthétique considérable dans l'art et la littérature. L'importance de leurs transformations en graines ou en fruits n'a pas non plus besoin d'être soulignée. Dans le présent livre une centaine d'auteurs et d'autrices de haïkus en français témoignent de l'importance des plantes et de la nécessité vitale, pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui, de rester fortement enracinés « au pied de leur arbre ». Nous, vivants animaux, avons toujours l'impression que les animaux sont supérieurs aux plantes. Or, selon la théorie darwinienne de l'évolution des espèces, aucun être vivant n'est supérieur aux autres dans l'absolu. Chacun réussit merveilleusement dans le créneau de vie qui est le sien.
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Passion haïku ; anthologie contemporaine coordonnée par Daniel Py
Collectif
- Pippa éditions
- Kolam
- 1 Février 2017
- 9782916506920
Le haïku, depuis l'aube du XX e siècle se répand avec bonheur, et tous ceux qui en écrivent sont des passionnés de cet art multi-séculaire... Ces pratiquants français du haïku ont su ancrer leurs poèmes dans la réalité de leur existence quotidienne,... corroborant en cela la «définition» qu'en proposait le maître exemplaire du haïku au Japon, Bashô : «Le haïkaï est ce qui se passe autour de vous, au moment présent.» Tout d'abord Hélène DUC: «distinguée par une dizaine de prix littéraires internationaux au cours des années écoulées, sa découverte du haïku en 2007 a donné naissance à trois recueils» où elle souhaite mêler tradition et modernité. Michel DUFLO, qui est membre de l'AFH depuis l'origine, participe régulièrement au kukaï de Paris. Il définit ainsi le haïku: «Deux images qui se répondent, entrent en résonance l'une l'autre...». Danièle DUTEIL, ancien professeur de Lettres, insiste sur la modernisation du genre: «Il est indispensable de l'adapter à notre environnement réel, de l'inscrire dans notre modernité aussi, qui offre de nouveaux thèmes. Où serait la sincérité sinon?». Véronique DUTREIX a participé à de nombreuses anthologies, à des ouvrages collectifs, et à des concours. Elle privilégie une approche sensible et émotionnelle dans son l'écriture: «La joie est un sentiment intime à cultiver, qui peut être amenée par la contemplation de la nature, dans la communication avec elle, dans la prière aussi.». Puis Damien GABRIELS, «Touché par le virus» du haïku, il publie de nombreux recueils personnels ou en collaboration avec d'autres auteurs, séduit par «la faculté de pouvoir transcrire des sensations, des moments de vie, des émotions sous une forme concise en allant à l'essentiel». HOARAU quant à lui souhaite conserver certains éléments de la structure classique, comme la référence à la nature, et le rythme court/long/court. C'est au tour de Monique JUNCHAT de s'exprimer sur le sujet: «J'ai essayé au fil du temps de me faire ma vérité, en essayant de coller au mieux aux contraintes du genre, mais avec mon regard sur le monde dans lequel je vis.». Daniel PY découvre le haïku à travers des livres de zen, qui influencent sa définition du haïku: «le haïku fait appel aux sens premiers... - et - comme l'enseigne et le pratique «le zen» - qu'il se défie des «leurres» du langage et de l'intellect.». Philippe QUINTA considère le haïku dans une approche très moderne, s'éloignant des conventions: «J'aime bien bousculer les ordres et flirter avec des angles d'approche nouveaux.». Enfin, Valérie RIVOALLON, journaliste et programmatrice dans le cinéma d'animation, emprunte les mots du célèbre haïjin japonais Issa:«...tout ce qui se passe devant nos yeux ou est ressenti dans notre coeur est matière à haïkaï.
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Composition littéraire articulant prose et haïkus, le haïbun remonte au Japon ancien. Il s'est fait connaître en Occident grâce aux traductions des oeuvres de poètes japonais renommés tels Bashô (1644-1694), dont le Oku no hosomichi , traduit par La Sente étroite du Bout-du-Monde, ou L'Étroit chemin du fond, constitue un modèle du genre. Tout récemment, les éditions Pippa ont publié le Journal des derniers jours de mon père (Chichi no shuen nikki) d'Issa (1763-1828), traduit du japonais classique par Laurent Seegan Mabesoone. Précédé par le haïbun anglophone, le haïbun francophone est encore tout jeune, de sorte que l'anthologie Chemins croisés constitue un remarquable terrain d'observation sur la manière dont chacun.e de ses 52 auteur.es s'approprie cette forme encore assez peu familière.
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Balade en haïkus au Quartier latin
Georges Chapouthier, Collectif
- Pippa éditions
- Kolam
- 15 Mars 2019
- 9782376790259
Balade en haïkus au Quartier Latin est un recueil de poésie né d'une alliance entre le haïku et l'un des quartiers les plus emblématiques de la capitale française. Cette « balade » est une immersion au coeur du Quartier Latin, entre rêveries et souvenirs, rues fantasmées et réalité. À la découverte de ce recueil, le lecteur sera plongé dans les méandres du Quartier Latin, ses monuments et son histoire.
Les auteurs de ce recueil, dont certains haijins connus du grand public, ont en commun l'amour du Quartier Latin, de ses rues, de ses places, de sa population et de son histoire.
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5 auteurs lauréats d'un concours de nouvelles de la Sorbonne 5 nouvelles tantôt drôles, tantôt touchantes, limpides ou mystérieuses. Des salles de musées au château à la campagne, du petit hôtel de province aux plages du débarquement, ces récits nous proposent un voyage étonnant entre rêve et réalité, un tourbillon de vies au sommeil agité.
Une nuit à l'Impérial Hôtel - P. Favennec.
Muséographie - P. Chasseray-Peraldy.
Depuis le jour que mon âme fut prise - A. Bensoussan.
Des crépuscules - T. Gasquet.
Nouvelle à lire d'une traite - I. Hobéniche.
Écrire est une chance, et cette chance, le CELSA la donne à ses étudiants. Et voici qu'un matin, au sein de cette école qu'ils sont fiers et heureux d'intégrer, on leur demande non plus de lire ni de réciter une poésie, mais de jouer le jeu d'une aventure inconnue vers une terre inconnue. Celui qui est passé par là n'en reviendra pas. Où qu'il aille ensuite, il se souviendra de ces instants provisoires et définitifs, à l'abri du monde, où il a cherché sa propre clé, celle qui ouvre les soleils de minuit et fait avancer les nuages. « Là-bas. là-bas. les merveilleux nuages ! ».
Corinne Lellouche Journaliste, écrivain
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Ce recueil collectif de haïkus et de tankas en français sur la Bretagne entrecroise deux regards : celui de poètes locaux et celui de poètes de passage, amoureux de la Bretagne. Le haïku, fraction de seconde dérobée au temps, a gagné la France au début du XXe siècle. Il suscite aujourd'hui un engouement considérable, au point d'inonder le monde entier. Dès les années 1970, il s'est invité partout, y compris sur les rivages bretons où il s'est parfaitement acclimaté. 84 poètes le déclinent ici avec bonheur. Danièle Duteil. Qu'est-ce que la réalité ? Toutes les cultures aspirent à saisir sa complexité qui sans cesse nous échappe. Parmi bien des langages et modes d'expression, la poésie reflète avec plus ou moins de bonheur, efficacité et exigence, cette tension vers davantage de rigueur pour décrire le monde. L'émotion manifestée dans Haïkus de Bretagne illustre cet élan... Alain Kervern. Mais pourquoi cet attrait des Bretons pour le haïku ? Sans doute, comme pour les Japonais, il y a cette sensibilité particulière à la nature, à la force des éléments, au passage des saisons et à la fuite du temps qui sont les marqueurs de ce genre poétique. Sans parler du caractère concret de cette poésie, ancrée dans le réel, une des caractéristiques de la poésie bretonne... Pierre Tanguy.
Baignée par la mer
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Dans ce recueil, dix poètes de haïkus parmi les meilleurs, vous proposent leur propre vision de ce genre de poésie importée du Japon : Qu'est-ce qu'un haïku traditionnel classique ? Est-ce revenir à l'origine du haïku japonais, tercet humoristique que les aristocrates pratiquaient pour se délasser ? Est-ce suivre les traces de Bashô en choisissant des mots riches de symboles ? Est-ce poursuivre la voie des fleurs et des oiseaux si chère à Kyoshi Takahama ? Est-ce chercher dans le haïku français ce que les précurseurs ont retenu d'essentiel ? Ou est-ce se contenter d'une forme de 17 syllabes avec césure ou kigo ? Extrait du texte de Sei Haisen Christian COSBERG, Gérard DUMON, Danièle ÉTIENNE-GEORGELIN, Patrick FETU, Isabelle FREIHUBER-YPSILANTIS, Sei HAISEN, Gérard MARÉCHAL, Eléonore NICKOLAY, Minh-Triet PHAM, Christiane RANIERI.
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Écrire un haïku, c'est brider son ego toujours prompt à clamer la virtuosité de notre esprit, sans l'étouffer complètement. [...] Si les auteurs rassemblés ici ont choisi, la plupart du temps, de partager leurs sensations dans une simplicité d'expression, ils ont par moments préféré des textes plus dépouillés ou plus littéraires. Cette diversité fait toute l'originalité de ce corpus, où chaque poème a pour seule ambition de suggérer la sensation perçue à un moment de la journée. Un non-événement devenu sous la plume de l'auteur un moment plein de saveurs à déguster lentement... comme une bergamote.
Soleil de Calabre sur la langue le temps d'une bergamote.
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Danièle Duteil a laissé aux auteures le champ libre ; en effet, dans l'appel à haïkus, aucun thème n'a été imposé, aucune règle n'a été proposée. Bien sûr, il y a des thématiques qui refont surface tels un désir de maternité parfois inassouvi, souvent comblé, le plaisir éprouvé dans les rapports intergénérationnels, le départ ou le décès de personnes aimées ; j'y retrouve aussi une bienveillance pour l'Humain et la Nature. J'avais déjà remarqué dans le corpus de Regards de femmes que les femmes poètes ont besoin de latitude pour s'exprimer sur des sujets chers. Dans Secrets de femmes, il m'apparaît que les auteures se révèlent plus naturellement - moins de métaphores, de sous-entendus, d'euphémismes. Quelques auteures ont enfin levé le voile sur des comportements d'autrui ayant causé de profondes blessures à l'être et à son âme. Merci d'avoir libéré la parole de la voix intérieure. La lecture d'un seul poème tenant sur trois lignes peut parfois déclencher une prise de conscience, un changement d'attitude ; dans ce sens, ce collectif, dirigé avec ouverture par Danièle Duteil, s'avère un outil privilégié de sensibilisation et d'éducation, un moyen d'accroître la visibilité de l'écriture féminine. Janick Belleau, Prix littéraire Canada-Japon (2010)
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Dans la forêt lointaine, on entend le haïku
Collectif
- Pippa éditions
- Kolam
- 6 Février 2019
- 9782376790211
« Si vous rêvez de sentir le parfum des sapins, d'entendre le chant des oiseaux, le bruissement des feuillus et le silence, d'apercevoir un écureuil et de surprendre une biche, de toucher la douceur de la mousse et de goûter l'intense saveur des framboises des bois, alors ouvrez ce recueil. Grâce à la magie du haïku, qui évoque des instants concrets en faisant appel à nos cinq sens, vous entrerez dans la forêt. Vous y serez, non seulement avec votre corps, mais aussi avec votre âme. Vos émotions, votre imagination, seront en éveil, vous y retrouverez une partie de votre personnalité, de votre vécu. De haïku en haïku, la forêt va vous enchanter, vous stimuler, vous consoler. Vous en sortirez ressourcé, revivifié, inspiré, ému... ».
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"Après avoir publié une anthologie de haïkus de femmes, les éditions Pippa publient ce collectif de haïkus d'hommes. Non pour désunir autrices/auteures et auteurs de haïkus mais pour les rassembler dans un diptyque où transparaît la sensibilité de chaque groupe. Ainsi, Parole(s) d'hommes doit se lire en parallèle de Secrets de femmes, ou inversement, pour que le « vivre ensemble » ne soit pas qu'un élément de rhétorique de communiquant.
Dans la nacelle du grand huit un père et son fils paroles d'hommes Philippe Macé Dominique CHIPOT, Hélène LECLERC, Philippe MACÉ et Daniel PY, haïjins bien connus dans la communauté du haïku, ont réuni 68 haijins et sélectionné 196 de leurs haïkus, révélant ainsi les différentes facettes de l'écriture de ce petit poème de trois lignes. L'ILLUSTRATRICE Rachel ARBENTZ, étudiante en design graphique à l'école Olivier de Serres, est passionnée d'illustrations depuis l'enfance. Cette deuxième collaboration avec les éditions Pippa lui a donné l'occasion d'illustrer quelques textes poétiques.
Rachel ARBENTZ, étudiante en design graphique à l'école Olivier de Serres, est passionnée d'illustrations depuis l'enfance. Cette deuxième collaboration avec les éditions Pippa lui a donné l'occasion d'illustrer quelques textes poétiques."
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Cette anthologie de haïkus sur le soin et l'attention que nous portons à l'autre trouve pleinement sa place en cette période de crise sanitaire, qui réduit notre espace de vie et raréfie nos contacts. Irradiants de chaleur humaine, ces poèmes dessinent une oasis de réconfort au milieu d'une époque frappée par la maladie et le deuil. Qu'est-ce qui nous amuse quand le ciel est bas ? Qu'est-ce qui nous console quand la colère ou la peine gronde ? L'Autre, cet autre si souvent incompréhensible et déroutant mais dont la présence donne tant de résonance à la nôtre. l'esprit apaisé à l'autre bout du fil j'entends son sourire Najat Aguidi. Ainsi, dans cette anthologie foisonnent les raisons de se réjouir de vivre ensemble : des haïkus caustiques qui se moquent des petits travers humains... train de banlieue tout le trajet pour se maquiller Alain Henry. ...des haïkus tendres qui nous rappellent les gestes consolateurs, d'autres pour les soignants, pour ceux qui travaillent dans les institutions, mais aussi ceux que nous sommes, pour peu que nous osions autant donner que recevoir. brouillard de novembre l'air de rien lui raconter ses souvenirs Marie Derley. À nous promener dans cette poésie du lien et du réconfort, nous ressortons bien plus aimants. Pascale Senk.