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ARFUYEN
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Ainsi parlait : ainsi parlait Shakespeare
William Shakespeare, William English
- ARFUYEN
- Ainsi Parlait
- 7 Janvier 2016
- 9782845902244
Après deux maîtres spirituels (Eckhart et Thérèse d'Avila) et un philosophe (Sénèque), ce 4 e ouvrage de la collection « Ainsi parlait » est consacré à un écrivain. Shakespeare, le plus grand nom de la littérature de langue anglaise, le plus grand auteur de théâtre. Mais pourquoi ce choix de Shakespeare dans une collection qui souhaite faire entendre la parole de maîtres de sagesse ?
C'est que précisément Shakespeare a sans doute été l'un des plus géniaux connaisseurs des passions humaines, de leur grandeur et de leurs écueils.
Dans ses tragédies et drames historiques comme dans ses comédies ou ses poèmes, Shakespeare montre les hommes avec une extraordinaire lucidité.
Sa vision est nourrie tout à la fois de la sagesse populaire, qui constitue la sève de son théâtre, et d'une culture humaniste où Sénèque et Plutarque, auteurs favoris de son contemporain Montaigne occupent une place de choix.
Si la sagesse de Montaigne a dans la culture française valeur d'exemple, celle de Shakespeare est dans le monde anglo-saxon la référence ultime. On ne compte plus les recueils qui permettent à tous et sur tous les sujets de le citer : le plus gros, dû à Burton Stevenson, sans cesse republié depuis 1937, fait 2000 pages sur deux colonnes. Découvrir la sagesse de Shakespeare, ne serait-ce pas aussi mieux comprendre la culture d'outre-Manche ?
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Malgré une mort prématurée à l'âge de 26 ans, Antonia Pozzi (1912-1938) a laissé une oeuvre considérable dont la publication posthume a révélé la force et l'originalité. Vittorio Sereni, l'un de ses plus proches amis, reconnut le premier ses dons exceptionnels. Eugenio Montale admirait lui aussi la " pureté du son " et la " limpidité des images " de la poésie d'Antonia Pozzi. T. S. Eliot quant à lui se disait frappé par " sa pureté et sa probité d'esprit ".
Un an après sa mort, les éditions Mondadori publient sous le titre Parole un premier ensemble de ses poèmes (1939). L'année suivante paraît sa thèse : Flaubert. La formazione letteraria (Garzanti, Milan, 1940). D'autres éditions se succèdent : en 1948, Parole. Diario di poesia 1930-1938 ; en 1948, une édition préfacée par Montale. La parution des journaux et correspondances (notamment avec Sereni) révèle une personnalité complexe et attachante.
Comme les poèmes de Katherine Mansfield sont partie intégrante de son journal et seulement différents par la forme, le Diario di poesia est un journal entièrement fait de poèmes, qui, grâce à la vivacité du regard et à la limpidité du style échappent aux dangers de la complaisance comme du prosaïsme. Les traductions d'Antonio Pozzi se sont multipliées : en allemand, anglais, espagnol, portugais, roumain...
Mais en français, seul a paru en 2009 un petit volume bilingue de 88 pages : La route du mourir (trad. Patrick Reumaux, Librairie E. Brunet, Rouen). Passionné par l'oeuvre d'Antonia Pozzi et traducteur émérite, Thierry Gillyboeuf a entrepris de donner en français l'intégrale de l'oeuvre poétique d'Antonia Pozzi, soit un ensemble bilingue de 600 pages réparti en deux volumes.
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L'histoire de ce livre est singulière. Deux ans avant sa mort en 2012, Antoine Raybaud présente aux éditions Arfuyen le manuscrit de Stimmen, livre presque unique d'une vie pourtant consacrée à la poésie. Durant deux ans, avec un scrupule extrême, il le retravaille suivant nos recommandations. Il écrit à la main la lettre d'envoi du manuscrit finalisé, qu'il n'a pas le temps de poster.
C'est sa fille qui fait l'envoi après son décès. Tout est prêt pour l'édition.
Le grand écrivain libanais Salah Stétié, ainsi que son camarade d'études Jean-Claude Matthieu donnent un vibrant témoignage sur cet homme brillant et secret, reçu premier à l'École Normale, professeur charismatique de l'Université d'Aix-en-Provence, cofondateur et président de la fondation Saint- John Perse et successeur de Jean Starobinski à l'Université de Genève.
Ce livre est la somme poétique d'un homme qui a écrit mieux que personne sur Rimbaud et la poésie moderne. Livre profond et mystérieux, pétri de culture et de pudeur comme la personnalité d'Antoine Raybaud. Six chants composent cette vaste symphonie : « Neumes », « Récitatif », « Lied », « Combattimenti », « Hors chant », « Saetas ». Partout la référence à la musique : Monteverdi, mais aussi Dusapin et Berio. Partout la présence du mythe à travers Homère, Euripide, Sénèque, Hölderlin, Pasolini. Partout la dimension spirituelle avec Hallaj, Sohrawardi, Dante, Maître Eckhart. Mais aussi la présence terrible de la guerre à travers les textes croisés d »Helen Hessel et Henri-Pierre Roché et le Journal de Bergen-Belsen de Hanna Levi-Haas.
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En 2006 a paru dans la même collection la traduction du premier recueil de Rachel, Regain (1927). Bernard Grasset, grâce à qui cette oeuvre était pour la première fois présentée au public francophone, propose ici la traduction des deux autres recueils de Rachel : De loin (1930) et Nébo (1932), publié un an après sa mort. Née en Russie en 1890, Rachel est l'une des grandes pionnières de la littérature hébraïque moderne.
Alors que, durant des siècles, l'hébreu n'avait servi qu'à la transmission du patrimoine religieux, il retrouve un second élan avec l'existence de communautés juives en Palestine. A nouveau, il est parlé dans la vie quotidienne. Alors que la poésie était demeurée l'apanage des hommes, l'écriture de Rachel rencontre immédiatement une large audience et joue un rôle essentiel dans l'adaptation de la langue hébraïque au monde moderne.
La Bible est la racine de la poésie de Rachel. Marquée par son vocabulaire et par sa thématique, elle en vient à regarder sa propre existence à travers celle des personnages bibliques. Ainsi de Rachel, d'Anne, d'Elie, de Mikhal, de Jonathan. Ainsi de Job à qui elle aime le plus à se référer : souffrant et attendant comme lui, dans la nuit du doute, que vienne la guérison. Parlant d'elle-même, c'est la condition humaine que peint Rachel, et non pas certes de manière abstraite, mais, comme dans l'Ecriture, très concrètement, par la main (yad), le regard (`ayin), la voix (qol).
Il s'agit ici d'une poésie réduite à l'essentiel : un " chant de mille oiseaux ", un chant de souffrance et de joie, un chant de l'être en exil et de la lumière. Pour qui a souffert et éprouvé l'intense scintillement du lointain azur, les ornements du langage sont inutiles. Telle est l'expérience tragique et radieuse de Rachel, très proche au fond, dans un destin pareillement brisé, de celle d'Etty Hillesum, dont la mère Rébecca était née en Russie neuf ans avant la poétesse (en 1881) pour s'exiler non pas en Palestine mais aux Pays-Bas.
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Les révélations de l'amour divin
Julienne de Norwich, Marthe Mensah
- ARFUYEN
- Les Carnets Spirituels
- 6 Avril 2017
- 9782845902497
Le texte ici présenté est la traduction du texte court des Révélations de l'Amour divin (Revelations of Divine Love) de Julienne de Norwich. Ce texte court nous est parvenu dans un unique exemplaire conservé à la British Libra-ry de Londres. Probablement écrit peu de temps après sa maladie par la jeune Julienne de Norwich (et donc vers 1373), ce texte court rend compte avec force et simplicité des 16 révélations reçues tandis que le texte long, écrit et réécrit tout au long de sa vie, n'en est qu'une sage réélaboration. Premier chef d'oeuvre de la littérature anglaise, ce texte court est étonnam-ment très peu connu en France. Publié pour la première fois en 1976 par les éditions du Parvis (Suisse) dans une traduction de Roland Maisonneuve, il est depuis très longtemps introuvable dans notre langue.
« Un des plus beaux livres qui soit », disait Henri Bremond en parlant des Révélations. T. S. Eliot reprend dans ses Quatre Quatuors la parole reçue par Julienne de Norwich : « Je veux faire que tout soit bien, je ferai que tout soit bien, Je peux faire que tout soit bien, et Je sais faire que tout soit bien. Et tu verras par toi-même que tout sera bien », révélation qui est suivie de deux autres non moins réconfortantes : « Je te garde en pleine sécurité » et « Tu ne seras pas vaincue ». La spiritualité de Julienne est la vision d'un amour plus puissant que tout : que le péché, que la faiblesse, que la mort. Profondément joyeuse donc et qui suffit à illuminer une existence que Julienne vécut tout entière recluse dans un mur de l'église de Norwich.
Considérée par le cistercien Thomas Merton (1915-1968) comme « l'un des plus grands théologiens anglais », elle est une sainte pour l'Église anglicane.
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Connaissance par les larmes
Michèle Finck
- ARFUYEN
- Les Cahiers D'arfuyen
- 7 Septembre 2017
- 9782845902565
Après Balbuciendo (2012) et La Troisième Main (2015), Connaissance par les larmes est le troisième ouvrage de Michèle Finck publié par les Éditions Arfuyen.
Longtemps, Michèle Finck n'a publié ses poèmes que dans des revues. Ce n'est qu'en 2007 qu'a paru son premier recueil, L'Ouïe éblouie, qui réunissait vingt ans de poésie (Voix d'encre). Parallèlement, Michèle Finck a traduit des poètes allemands (Trakl) et publié des études sur Bonnefoy, Jaccottet ou Alain Suied, ainsi que des essais sur les rapports de la poésie avec la danse, les arts plastiques (Giacometti et les poètes, Hermann, 2012), et la musique (Épiphanies musicales en poésie moderne, de Rilke à Bonnefoy, Champion, 2014).
Le présent recueil opère une impressionnante synthèse entre les larges pos- sibilités qu'ouvraient ses précédents ouvrages : l'autobiographie, très présente dans Balbuciendo ; la transposition d'oeuvres musicales en courts poèmes, comme dans La Troisième Main ; la fusion entre bribes de films et poèmes semi- narratifs, à quoi la préparait sa recherche sur Littérature comparée et cinéma (Presses universitaires de Strasbourg, 2017).L'épigraphe de Marina Tsvétaïeva en tête du recueil : « Ô Muse des larmes, la plus belle des Muses ! » explicite le titre comme aussi l'un des tout premiers poèmes : « Vivre au bord du suicide / Comme au bord d'un lac profond / Qui calme et apaise. » Une paradoxale séré- nité règne ici, comme il y a dans les larmes une étrange douceur et un apaise- ment. Comme si elles apportaient une forme de connaissance que rien d'autre ne saurait apporter. Comme si celes étaient l'essence de la connaissance ultime que peut ouvrir la poésie : « Poésie : / Connaissance / Par / Les / Larmes // Y / Brûler //Anonyme / Universelle. »
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Ainsi parlait : Thoreau: dits et maximes de vie
Henry David Thoreau
- ARFUYEN
- Ainsi Parlait
- 7 Septembre 2017
- 9782845902572
De Henry David Thoreau, on ne connaît en France le plus souvent que Wal- den, réflexion sur l'économie, la nature et la vie simple menée à l'écart de la société, et son essai sur La Désobéissance civile, qui, réédités dans les an- nées 60, sont devenus pour les jeunes de mai 1968 des références absolues.
En réalité l'oeuvre de Thoreau est immense et encore largement non traduite en français : aux nombreux essais, récits et romans, il faut ajouter le Journal rédigé de 1837 à 1861 ainsi qu'une énorme correspondance.
Et peu d'auteurs ont eu un rayonnement aussi vaste et durable dans les domaines les plus divers : dans le domaine politique, il a exercé une influence essentielle sur Gandhi ou Martin Luther King, mais aussi sur l'écologie poli- tique ou la pensée libertaire. En littérature, sur Romain Rolland, Stevenson, Henry Miller ou Hemingway. Tolstoï s'enthousiasme pour La Désobéissance civile et le traduit en russe. En musique, John Cage voit en Thoreau son maître.
Pénétré d'humanisme gréco-latin, Thoreau voit dans l'amour et le respect de nature la source de toute sagesse : « Toutes les formes naturelles - feuilles de palmier et glands, feuilles de chêne, sumac et cuscute - sont autant d'aphorismes intraduisibles » (Journal, août 1845). Le naturaliste, le moraliste et le pacifiste sont chez lui un seul et même homme.
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La liberté de la conscience
Râmeshvar Jhâ
- ARFUYEN
- Les Carnets Spirituels
- 2 Novembre 2017
- 9782845902589
La littérature du shivaïsme est d'une richesse qui n'a d'équivalent que dans le bouddhisme. Parmi les branches les plus remarquables de cet immense « arbre des tantras » se trouve le courant spirituel dont le grand philosophe Abhinavagupta fut vers l'An Mille le plus célèbre représentant.
Maître du shivaïsme dit « du Cachemire », Râmeshvar Jhâ, ici traduit en français pour la première fois, a été certainement au XX e siècle le plus digne héritier de ce courant. Il laisse une oeuvre théorique très vaste, dont La Recon- naissance de la plénitude (Pur?atapratyabhijña) ainsi que des milliers de vers qu'il notait chaque jour à titre de méditation dans ses agendas.
Râmeshvar Jhâ avait coutume de le dire : « Je ne prends pas de disciples ;
Personne n'est mon disciple. Ceux qui veulent être disciples, en un instant je leur confère le statut de maître ! » Car le vrai maître n'est pas un individu, mais le vivant « Je suis » qui bat au coeur de tout et de tous.
Le recueil de courtes notes spirituelles intitulé La liberté de la conscience (Sa?vitsvatantryam) a été publié en 2003 à Bénarès par ses disciples. Le second texte ici publié, L'Essentiel en bref, est une courte lettre adressée à un ami qui fut publiée à la suite du grand livre La reconnaissance de la plénitude.
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Une vague seule s'élance le long du vide frappe le vent qui heurte propage le cri convoité.
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Après une longue formation chez les Jésuites, avec Jean Mambrino, Roger Munier a renoncé à entrer dans la Compagnie de Jésus pour se consacrer à des études philosophiques. Aujourd'hui âgé de 84 ans, il est l'un des écrivains les plus admirés et les plus secrets de notre époque. Un film vient de lui être consacré par Patrick Zeyen, « Roger Munier, le Visiteur », qui sera présenté le 21 octobre 2008 à la Maison de la Poésie à Paris.
À travers ses nombreux livres, Roger Munier a poursuivi une méditation permanente sur notre rapport à Dieu et au Divin. Des ouvrages comme Exode, Dieu d'ombre ou Adam, tous trois parus aux Éditions Arfuyen, ont été des éléments de cette recherche. Il ressent aujourd'hui le besoin de témoigner de son expérience spirituelle sous une forme plus personnelle et plus directe. C'est pourquoi ce livre paraît dans la collection des Carnets spirituels, comme un témoignage profondément contemporain sur la foi d'un homme qui a vécu en étroit compagnonnage avec les Écritures et manifeste aujourd'hui sa manière, profonde et paradoxale, de les vivre.
Pour un psaume : le titre choisi par Roger Munier signifie bien son propos. Il s'agit, modestement, de rassembler des éléments pour une louange, une célébration. En épigraphes deux citations très significatives. La première, de Maître Eckhart : « Tant que l'âme a un Dieu, connaît un Dieu, sait un Dieu elle est loin de Dieu. C'est pourquoi c'est le désir de Dieu de s'anéantir Lui-même dans l'âme, afin que l'âme se perde elle-même. » La seconde, de Mère Teresa : « On me dit que Dieu m'aime - et pourtant la réalité des ténèbres, du froid et du vide est si grande que rien ne touche mon âme. » Dans un bref avant-propos, Munier présente ainsi son ouvrage : « Chacun des fragments ici réunis peut être entendu comme l'ébauche ou la forme en creux d'un verset d'une autre louange. Issue de nos ténèbres, cette louange peut se laisser aisément pressentir. Elle partira d'un constat : celui de la ''mort'' annoncée de Dieu. Mais de quel ''Dieu'' s'agit-il en l'occurrence, sinon d'un Dieu fait de nos désirs et de nos seuls élans, d'un Dieu qu'on pourrait qualifier de ''Dieu des hommes''. Sur cette base reconnue, la louange à venir n'aura d'autre horizon que l'absence amère, mais irradiée en elle-même, du Dieu divin. » La « mort de Dieu » annoncée par les penseurs de la modernité n'était que celle du « Dieu des hommes ». Le « Dieu divin » est bien vivant et proche de nous. C'est précisément à cause de cette extrême proximité que nous ne le voyons pas. Nous voulons le saisir par la pensée, et c'est absolument impossible : « Dieu est si inconcevable que par instants je cesse de croire en Lui. Pourquoi, touchant Dieu, la pensée du monde est-elle à ce point dans l'écart, pourquoi a-t-elle, quand elle s'exerce, un tel pouvoir de dérive ? » L'orgueil des modernes a été de prétendre tout réduire à la raison. Mais, note Munier : « À partir du moment où l'on reconnaît, qu'il y a de l'inconnaissable, quelle objection peut-on faire à Dieu ? Qu'on l'avoue, il n'y a plus qu'un léger pas vers l'adoration. » De ce point de départ Roger Munier pousse sa méditation vers une approche intime et adorante de Dieu qui trouve dans l'expérience même de son ignorance et son indignité le fondement d'une relation forte et vraie.
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Introduits par le livre de thel (1789), figure de la prise de conscience enfantine de la mort, le mariage du ciel et de l enfer (1793) et l'évangile éternel (1818), réunis ici pour la première fois en seul volume, sont les deux " réécritures " blakiennes de la torah juive et des évangiles chrétiens.
Blake l'affirme lui-même : il veut écrire une autre bible - il va jusqu'à évoquer une " bible de l'enfer ". messie négatif, transgresse-t-il la " loi " pour mieux l'affirmer ? de quel " exil " serait-il la promesse enfin tenue ? au-delà des " influences " et des " sens ", qu'est-ce qui motive le poète ? blake n'est pas, comme le voulut bataille, un poète du mal. il " montre " le mal, mais c'est pour le fondre dans la contradiction universelle, pour démontrer qu'il mène à la possibilité du bien ! il s'en prend vigoureusement aux " institutions ", mais sa bible noire et son evangile blanc sont des approches poétiques et mystiques qui dessinent les contours de la même loi fondamentale : il y a du symbolique et ce champ est la dimension et l'espace du père.
Excellent connaisseur de la bible et de la kabbale - jusqu'à apprendre l'hébreu pour les lire dans le texte -, loin de vouloir brûler les livres, il en rappelle l'évidence poétique. le feu qui y brille est celui de la révolte intérieure, de l'aspiration à l'absolu, l'appel sans fin à la transgression suprême et quotidienne. alain suied.
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A un certain âge, il faut se préparer à l'éternité. Ou au néant.
Car on peut aussi se préparer au néant.
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