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Capricci
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L'oeuvre de Quentin Tarantino est si connue qu'on finit par ne plus la voir. Surtout si on ne s'attache qu'au second degré et aux clins d'oeil référentiels. Elle est en vérité beaucoup plus riche. Pour la prendre enfin au sérieux, il ne faut plus réserver son analyse aux cinéphiles, voire aux " cinéphages ". Ouvrir Tarantino : c'est le pari de ce livre collectif publié à l'occasion de la sortie de son nouveau film Django Unchained. Le cinéaste américain passionne les critiques de cinéma mais aussi - ce qui se sait trop peu - les historiens, les sociologues, les philosophes, les anthropologues. Ceux-ci ont une vision neuve de Pulp Fiction, Kill Bill, Inglourious Basterds et les autres. Ils leur posent des questions fortes, qui concernent Tarantino et le dépassent : qu'est-ce que parler ? Qu'est-ce que tuer ? Quels sont les rapports entre cinéma et Histoire ? Cinéma et culture populaire ?
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Les films de Pierre Etaix n'étaient plus visibles depuis près de vingt ans en raison d'un blocage juridique de son oeuvre. Ils avaient ainsi échappé à toute une génération de spectateurs. Malgré les pétitions en faveur de l'auteur, la situation restait bloquée et les films invisibles. En 2009, la fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma décident d'accompagner Pierre Etaix pour mettre fin à cette bataille juridique. Il leur faudra plus de huit mois de travail pour trouver, en avril 2010, une issue favorable. Vient ensuite la restauration complète des huit titres de l'oeuvre de Pierre Etaix. Le Grand Amour (1969), l'un des cinq longs métrages de l'Intégrale est présenté au festival de Cannes en mai 2010 dans sa version restaurée. Depuis, Pierre Etaix fait le tour du monde avec ses films et a reçu un Oscar d'Honneur en 2011 pour l'ensemble de son oeuvre.
Ce livre est le fruit de nombreux entretiens menés tout au long de ce projet atypique dans le paysage des restaurations de films. Il contient des documents personnels et inédits de Pierre Etaix ainsi que de son complice et co-auteur Jean-Claude Carrière, et présente pour la première fois l'Intégrale Cinéma de Pierre Etaix, tournée entre 1961 et 1971.
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 7 : Clint fucking Eastwood
Stéphane Bouquet
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Janvier 2012
- 9782918040385
Depuis au moins vingt ans, Clint Eastwood est tenu en France pour un très grand cinéaste.
L'objet de cet essai est de comprendre les causes de cette réputation, étant entendu que la qualité des films ne saurait suffire à l'expliquer. Ses moins bons films, dont personne ne le tient réellement responsable, tombent dans un oubli sans conséquence tandis que ses meilleurs sont immédiatement qualifiés de chef-d'oeuvre. C'est qu'Eastwood se transforme en fétiche. Ses histoires sont d'abord sur lui-même, il est tout occupé à bâtir son mythe.
Sa légende prend d'abord la forme d'un personnage récurrent: moderne cow-boy solitaire, mal à l'aise avec les lois, justicier à sa façon et guerrier blessé. Mais il se transforme également en l'Amérique elle-même, il incarne ce qui lui arrive, dans la lignée d'artistes qui se sont pensés comme modèle pour le pays. A travers la plupart de ses films, et particulièrement ceux réalisés depuis les années 1990, jusqu'à J.
Edgar (qui sort en France le 11 janvier 2012), voici donc le portrait filmique d'un artiste américain qui a fini par produire lui-même une série inlassable d'auto-portraits et à devenir, pour beaucoup de spectateurs français, le rêve américain en soi. Ou ce qu'il en reste.
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Vincente Minnelli a traversé trente-cinq ans de cinéma hollywoodien et tourné autant de films, de 1943 à 1976.
Epoux de Judy Garland, père de Liza Minnelli, son nom reste associé au faste de la comédie musicale, dont il a réalisé plusieurs chefs d'oeuvre, tels Un américain à Paris (1951), Brigadoon (1954) ou Gigi (1958), dirigeant aussi bien Fred Astaire que Gene Kelly. Cinéaste maison de la Metro-Goldwyn-Mayer, où il resta près de vingt-cinq ans, Minnelli est considéré comme un esthète et un coloriste de génie.
Cette réputation l'a également desservi, en contribuant à dissimuler son caractère, sa profondeur, la manière dont elle permet de lire tout un pan de l'histoire du cinéma, de la gloire du système des studios au milieu des années 1940 à leur déclin vingt ans après. L'objectif de ce livre est ainsi de mesurer la grandeur d'une oeuvre en donnant à lire et à admirer un autre Minnelli. Pas seulement l'esthète amoureux du monde des rêves, mais le cinéaste capable de s'épanouir aussi bien dans la légèreté que dans la gravité.
Comment une comédie musicale comme Gigi, qui chante mais ne danse pas, est-elle possible ? Comment Minnelli a-t-il pu passer de la comédie musicale au mélodrame, de la danse à la guerre ou à la littérature, thèmes au coeur de Comme un torrent (1958) et des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (1961)? En quoi l'arrivée du Cinémascope et celle de la télévision au début des années 1950 influencent-t-elles son cinéma ? A la fois exercice d'admiration et essai d'histoire du cinéma, cet ouvrage entend saluer comme il se doit un des plus grands cinéastes de l'histoire.
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ACTUALITE CRITIQUE : une série de tueurs ; les serial killers qui ont inspiré le cinéma
Axel Cadieux
- Capricci
- Actualite Critique
- 20 Mars 2014
- 9791023900200
Qui sont les véritables tueurs en série derrière de grands classiques tels Massacre à la tronçonneuse, L'Inspecteur Harry, Scream, Arsenic et vieilles dentelles, Le Silence des agneaux ou M le Maudit ? Comment les scénaristes ou cinéastes ont-ils utilisé ces vies criminelles ? En onze chapitres, l'ouvrage révèle les faits réels, souvent sordides, qui ont donné naissance à la fiction.
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Pour la troisième année, Capricci recueille dans le numéro de bilan de sa revue des textes et des documents, tous inédits, autour de ses projets. C'est le laboratoire d'un producteur, distributeur et éditeur de cinéma. Idées de films, extraits de livres, entretiens au long cours, notes et fragments en tous genres : Abel Ferrara filme la dernière journée de Pier Paolo Pasolini ; Enrique Vila-Matas évoque ses années de critique de cinéma ;
Bertrand Bonello livre ses films-fantômes ; Albert Serra, Peter Handke et Jean-Pierre Léaud investissent Beaubourg. Mais aussi : une conférence de Caroline Champetier sur son travail avec Godard et Carax ; un ensemble sur Thomas Harlan, fils du réalisateur du Juif Süss ;
Des notes sur les prochains films de Wang Bing, Benoît Forgeard ou HPG.
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Danse et cinéma ont le profond point commun d'être des arts dumouvement. Comment un danseur traverse une scène, comment uneactrice traverse un plan ? Autant de façons de dire de quelle manière ilshabitent le monde : vite ou lentement, avec joie ou avec tristesse.
Pourtant leur rencontre n'allait pas de soi. Si la caméra prend en chargele mouvement, pourquoi les corps iraient-ils danser ? Et si les corpsdansent, comment la caméra doit-elle bouger ? De ces deux arts dumouvement, lequel doit prendre le dessus ?
C'est à ce point de collision, à la fois naturelle et problématique, entredanse et cinéma, que se situe cet ouvrage. Quel geste pour quellehistoire ? Qu'est-ce qu'un cow-boy qui danse ? Comment faire un grosplan sur une scène, par quelle invention du visage ? Pour faire un couplesuffit-il de marcher ensemble ?
Pour répondre à ces questions, Stéphane Bouquet, qui dirige l'ouvrageainsi que l'exposition et la rétrospective éponymes qu'organise deseptembre à mars le Centre national de la danse, a choisi des voix auxtonalités distinctes. Les études théoriques côtoient aussi bien de brefsentretiens que des essais dont les styles les rapprochent de la littérature,construisant un sommaire riche et ouvert, davantage tourné vers leprésent que puisant dans l'histoire.
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George Cukor a été l'un des très grands cinéastes de l'âge d'or d'Hollywood. Pourtant, malgré plus de soixante films, il n'a été l'objet d'aucune monographie en français ces dernières décennies. Soit parce que ses méthodes ne s'adaptaient pas aux critères de la « politique des auteurs », soit parce que sa filmographie est truffée d'oeuvres non créditées (Autant en emporte le vent, Le Magicien d'Oz...), de projets inachevés, de montages refusés (La Diablesse en collant rose)...
Dans les deux cas, Cukor semble résister à la critique malgré une influence toujours forte, chez Pedro Almodóvar ou chez François Ozon. D'Indiscrétions à My Fair Lady, en passant par la pléiade d'acteurs cukoriens (Katharine Hepburn, Greta Garbo, Cary Grant, John Barrymore, Jane Fonda...), ce livre a la double ambition de servir les lecteurs curieux du cinéma américain comme les cinéphiles les plus exigeants, grâce au style riche, mais accessible, de critiques, cinéastes et historiens français et étrangers. L'ouvrage, accompagné d'une abondante iconographie en couleur, comporte également de longs textes biographiques répartis en parallèle de l'étude des films. Cukor est un des premiers réalisateurs homosexuels qui s'affirment à Hollywood. Sa vie est aussi une plongée dans le rapport complexe des studios et de la société américaine à ses cinéastes.
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La couleur retrouvée du voyage dans la lune de Georges Méliès
Gilles Duval, Severine Wemaere
- Capricci
- 1 Novembre 2011
- 9782918040422
Georges Méliès est un des plus importants pionniers du cinéma, on le considère souvent comme le premier réalisateur et l'inventeur des effets spéciaux.
Issu de la prestidigitation, il adapte en 1902 deux oeuvres de Jules Vernes et H G Welles pour réaliser Le voyage dans la lune, un « opéra-féerie » de 14 minutes. Ce film est un choc, aujourd'hui reconnu comme un événement fondateur pour le cinéma mondial. Il se prépare à ressortir en salles tel qu'il fut créé : en couleurs.
Ce livre écrit par les maîtres d'oeuvre de la restauration raconte les grandes étapes de la vie de Méliès et l'histoire du film, de sa genèse à sa restauration.
Il comporte plus de 100 illustrations couleurs : documents de travail, photographies inédites, et une série d'images peintes tirées du film lui-même.
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Un nouveau regard sur une oeuvre capitale du cinéma hollywoodien.
De Laura (1944) à Rivière sans retour (1955) puis à Exodus (1960), du Cardinal (1963) à The Human Factor (1979), magnifique dernier film, Otto Preminger n'a cessé d'évoluer. Le Preminger que défendirent Jacques Rivette, Jean-Louis Noames ou Serge Daney au présent, dans les années 1950 et les années 1960, n'est donc pas le même que celui que relisent aujourd'hui, année après année, période après période, Olivier Eyquem, Chris Fujiwara, Christoph Huber, Pierre Léon, Miguel Marias et Mathieu Macheret.
Cet ouvrage ne rend pas seulement hommage à l'une des oeuvres capitales du cinéma hollywoodien. Il célèbre aussi sa plasticité et son évolution, c'est-à-dire son actualité.
- Souvenirs oubliés d'Otto Preminger, Louis Skorecki.
- Die Grosse Liebe, Pierre Léon.
- Les premiers plans de Laura, Olivier Eyquem.
- Sept ans de saute-mouton, Mathieu Macheret.
- Jean Simmons dans Un si doux visage, Olivier Eyquem.
- Bonjour tristesse, Jacques Rivette.
- En marche vers la liberté, Miguel Marias.
- Les premiers plans d'Autopsie d'un meurtre, Olivier Eyquem.
- Autopsie d'un meurtre, Jean-Louis Noames.
- Tempête à Washington, Serge Daney.
- Exodus, Gaël Lépingle.
- La séduction du chaos, Chris Fujiwara.
- Une sortie OTTOnome, Christoph Huber.
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A l'origine du projet, une résidence à l'Abbaye royale de Fontevraud en 2008 pendant laquelle cinq auteurs, (François Bégaudeau, Joy Sorman, Pierre Alferi, Christine Montalbetti et Stéphane Bouquet) ont écrit une nouvelle « cinématographique », c'est-à-dire adaptable au cinéma, autour d un personnage commun : Béatrice Merkel.A partir de ces textes, Patricia Mazuy, Noémie Lvovsky (avec la collaboration d'Emmanuelle Devos), Albert Serra, Caroline Champetier et Claire Denis ont proposé des pistes pour une adaptation au cinéma. Béatrice Merkel apporte ainsi des réponses à quelques questions centrales pour le cinéma : comment un cinéaste imagine-t-il un film ? Sur quels principes fonde-t-il son approche ? Quelles transformations apporte-t-il à un matériau littéraire, et pourquoi ? Béatrice Merkel est une objet unique sur l'adaptation d'un texte littéraire au cinéma.Le coffret contient 5 livres, nombre total de pages : 312.
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Peter Brook et le Vietnam ; tell me lies
Gilles Duval, Severine Wemaere
- Capricci
- 1 Août 2012
- 9782918040521
Cinquième long métrage de Peter Brook après l'Opéra des Gueux, Moderato Cantabile, Sa Majesté des Mouches et Marat/Sade, le film Tell Me Lies sort brièvement en 1968 dans le contexte tendu de la guerre du Vietnam. Une oeuvre « semi-fiction, semi-documentaire », inspirée de la pièce «US» créée par Peter Brook à Londres en 1966, enracinée dans les mouvements de protestation et qui interroge ses contemporains sur la guerre du Vietnam.
Tell Me Lies est proposé au festival de Cannes de mai 1968. où finalement il ne sera jamais montré. Il sera aussi en sélection officielle au festival de Venise de la même année. En 2011, Peter Brook entame une restauration complète avec deux fondations spécialisées dans la préservation du patrimoine du cinéma, la Fondation Groupama Gan et la Fondation Technicolor. L'occasion pour celles-ci de partir sur les traces des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam et de faire découvrir l'approche d'un artiste.
Ce livre, écrit par les responsables de cette restauration qui ont travaillé de long mois avec Peter Brook et son entourage proche, est construit autour d'une série d'entretiens avec l'auteur. Viennent s'y ajouter des témoignages des acteurs du film (dont Glenda Jackson, actrice de renom devenue femme politique), et plusieurs textes qui s'attachent au contexte historique et artistique pour mettre en perspective ce qu'est l'engagement politique en 2012. Il est accompagné d'une riche iconographie inédite, près de cent documents et photographies, en couleur et en noir et blanc.
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Maylis de Kerangal, Olivia Rosenthal, Alban Lefranc, Sylvain Coher et Emmanuelle Pagano, ont chacun écrit une nouvelle sur la base d'un personnage commun : Sacha Lenoir. Cinq cinéastes, Melvil Poupaud, Laurent Larivière, Laurence Ferreira Barbosa, Joana Preiss et Pascal Bonitzer, ont ensuite travaillé avec les auteurs pour réfléchir à leur adaptation cinématographique possible. Ce projet au long cours regroupe dix regards, dix façons de travailler, de l'écriture au film. Objet unique et élégant, le coffret Sacha Lenoir est à la fois un ouvrage de littérature et un complément essentiel, parce qu'éloigné de toute théorie abstraite, aux méthodes d'écriture de scénarios et d'adaptation cinématographique.
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 5 : David Fincher ou l'heure numérique
Guillaume Orignac
- Capricci
- Actualite Critique
- 2 Octobre 2014
- 9791023900521
En quinze ans, le réalisateur de clips et de publicités est devenu un cinéaste comptant parmi les plus respectés de l'industrie et les plus admirés des cinéphiles. Son obsession est toutefois restée la même : reformuler pour notre époque les obsessions et les paranoïas propres au Nouvel Hollywood ; montrer les puissances et les cauchemars d'un monde toujours plus livré aux forces du numérique. C'est donc la continuité et la nouveauté d'une oeuvre que met en valeur cet essai.
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 3 : génie de Pixar
Hervé Aubron
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Janvier 2011
- 9782918040194
Toy Story, Le Monde de Nemo, Wall-E, le studio Pixar est devenu le bon génie de l'animation numérique.
Cet essai en dresse un portrait inédit. Au-delà des prouesses technologiques, voici comment les ordinateurs font leurs adieux à l'homme.
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 6 : Béla Tarr, le temps d'après
Jacques Rancière
- Capricci
- Actualite Critique
- 18 Septembre 2011
- 9782918040378
Bela Tarr, né en 1955 en Hongrie, a commencé à filmer à la fin des années 1970.
Il est l'un des plus grands réalisateurs des trois dernières décennies. Son dernier film, Le cheval de Turin, qui sortira à la fin de l'année, a reçu le Grand prix du jury à la Berlinale. Des rumeurs prétendent qu'il mettrait bientôt fin à sa carrière.
Le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective intégrale et accompagne ce livre avec les éditions Capricci, dans lequel Jacques Rancière décrit un jeune cinéaste hongrois qui fait partie de ceux qui voulaient bousculer le futur de son pays en prenant la cause de ceux qui voulaient voir les mots traduits en réalité.
Le cinéma de Bela Tarr décrit ce monde.
Il montre que le cinéma peut prendre le temps d'affirmer tous ses pouvoirs de montrer et de suggérer. La caméra n'est plus pressée. Rien à voir avec un esthétisme formaliste. Ce n'est pas non plus un constat désabusé. La colère l'habite, intacte.
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REVUE CAPRICCI : revue capricci (édition 2010)
Collectif
- Capricci
- Revue Capricci
- 1 Novembre 2010
- 9782918040170
La spécificité de Capricci est d'être à la fois producteur / distributeur de films et éditeur de livres et de livres-DVD. Nous travaillons aussi bien avec des cinéastes « traditionnels » qu'issus d'autres disciplines, des critiques, des philosophes, français mais aussi de divers pays. Capricci traverse tout un ensemble d'objets et de projets : films, livres, expositions, DVDs. L'ouvrage se construit en effet comme le recueil de l'ensemble des projets arrivés à maturité, mais aussi en cours, à la date du mois d'octobre 2010. Citons la sortie du film consacré à Second Life d'Alain Della et Kaori Kinoshita, The Cat, the Reverend and the Slave (septembre 2010) ; celle de l'avantdernier film, inédit, d'Ingmar Bergman, En présence d'un clown (octobre 2010) ; l'édition du scénario écrit par Jean Gruault pour François Truffaut, Histoire de Julien et Marguerite (début 2011) ; les nouveaux films, actuellement en préparation ou en tournage, de Marie Voignier, Erik Bullot, HPG...
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 8 : d'où viens-tu Dylan ?
Louis Skorecki
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Mars 2012
- 9782918040453
Connu pour ses chroniques amoureuses sur la télévision au journal Libération, Louis Skorecki a également écrit abondamment sur un artiste : Bob Dylan.
A 70 ans passés, le musicien poète continue de développer un catalogue conséquent et de passionner des publics chaque année plus larges. Preuve en sont les dizaines de biographies qui existent aujourd'hui. Mais s'il manque bien un ouvrage, c'est un regard passionné et critique qui, année après année, saisirait le mouvement perpétuel de Dylan. Comme une relation épistolaire amoureuse sans réponse, les articles de Louis Skorecki, parus principalement dans Libération, suivent toute la carrière de Bob Dylan.
L'enregistrement du culte Higway 61 Revisited, Dylan photographié par Bernard Gidel, Dylan en programmateur radio, le film Renaldo et Clara, la déception d'un album parfois, autant d'articles qui glissent le long d'une vie d'artiste. S'il l'adresse amateurs de Dylan, ce livre est aussi une histoire contemporaine : Dylan a traversé la contre-culture américaine et la Guerre du Vietnam. Dylan par Skorecki, c'est en somme une haletante chronologie, musicale et biographique, rock et symphonique, passionnée et passionnante.
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La saga cinéma de notre temps ; une histoire du cinéma en 100 films
André s. Labarthe
- Capricci
- 1 Avril 2011
- 9782918040118
Au cours d'entretiens réalisés par Thierry Lounas, André S. Labarthe raconte la série Cinéma, de notre temps. Avec plus de 90 portraits de cinéastes, la série a été la première à adopter le principe de documentaires sur des cinéastes réalisés par d'autres cinéastes. Le livre est vendu avec un dvd de rushes inédits. Le livre Cinéma, de notre temps accompagnera la rétrospective intégrale d'André S. Labarthe au Centre Pompidou qui aura lieu du 27 avril au 9 juillet 2011. Il bénéficiera de la promotion faite par les attaché(e)s de presse du Centre, de la présence d'André S. Labarthe et de la large presse qui couvrira les évènements durant les deux mois et demi de la rétrospective.
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 2 : à Werner Schroeter, qui n avait pas peur de la mort
Philippe Azoury
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Novembre 2010
- 9782918040231
Ses défenseurs sont aussi illustres que divers : Michel Foucault, Isabelle Huppert, Bulle Ogier, Fassbinder , Wim Wenders, Jean-Jacques Schuhl. Réalisateur de plus de trente films, metteur en scène de 75 opéras, à la fois cinéaste underground et héritier de Visconti et Pasolini, Werner Schroeter, mort en avril dernier, reste encore à découvrir. Le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective intégrale et coédite ce livre avec les éditions Capricci, dans lequel Philippe Azoury décrit en cinquante fragments le fonctionnement intime, la respiration musicale, les constructions folles d'une oeuvre baroque et anarchiste. A Werner Schroeter. est l'occasion pour le public français de découvrir l'homme et l'oeuvre par un de ses spécialistes, en parallèle des projections au Centre Pompidou et des DVD existants et à paraître
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ACTUALITE CRITIQUE Tome 1 : la passion de Tony Soprano
Emmanuel Burdeau
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Novembre 2010
- 9782918040248
Les Soprano demeure un modèle. Des livres ont paru, sur la philosophie de Tony Soprano ou sur ses plats préférés, mais il manque un essai critique qui saurait répondre à une triple question. En quoi Les Soprano sont-ils une grande oeuvre de notre temps ? En quoi permettent-ils de définir et de comprendre ce qu'est devenue la série télévisée ? Pourquoi les cinéphiles se tournent-ils de plus en plus vers ce genre ? Divisé en quatre parties, cet essai tient à la fois de l'exercice d'admiration et de l'analyse, de l'étude de cas et de la réflexion sur la situation contemporaine des images
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Amérique avec ou sans ? Amerigo Vespucci n'a jamais débarqué en d'autres terres que celles d'Amérique du Sud. Mais l'Amérique, depuis quatre siècles, a su créer le mythe d'un nouveau territoire. Le Nord a emprunté son nom au Sud, et l'Amérique se dessine comme un lieu imprécis vu du Vieux Continent. Entre Los Angeles et New York, et du Nunavut au Texas, hommes et femmes ont fait de l'Amérique une terre propice à l'errance, au mixage des flux, au cri, au silence, à « tout ce par quoi se manifeste une pensée ou un désir surhumains », comme le dirait Jean-Jacques Lebel. Mais ce dernier a aussi raison de s'opposer à la réduction des artistes à un drapeau, à une identité fixe. Certains des plus grands artistes venus d'Amérique depuis cinquante ans sont peut-être ceux qui ont su le mieux résister à l'emprise d'une appartenance nationale.
Quelle Amérique accoste-t-on, par exemple, avec Burroughs et Giorno ? On lira qu'ils sont l'anti-Amérique, et que celle-ci a une voix, des accents beat, une génération dont Polyphonix est un écho libre d'invention et de mouvement. Mouvement est un mot qui reviendra souvent au fil de ces pages - mouvement des danseurs, des acteurs, des voyageurs, des trains, des images, des fleuves, des nuages... Il faut donc entendre ici Amérique comme un mot mobile - comme ce territoire incertain, à la fois utopique et catastrophique, qu'interrogèrent en leur temps Kafka et Varèse.
Jouant des distances avec les oeuvres, comme pour célébrer les grands espaces, le Festival d'Automne, en partenariat avec le Jeu de Paume, invite Vertigo à honorer le cinéma méconnu de James Benning et celui du Canadien Guy Maddin, que tout semble opposer sauf le désir de ne pas en finir avec leurs origines et celles de leur art. Ce nouveau partenariat avec le Festival est encore l'occasion pour nous de sortir des frontières du cinéma : d'écouter avec une curiosité renouvelée (« new music : new listening » !) Frederic Rzewski et Morton Feldman, de suivre les pas de Merce Cunningham, ou de partager les visions de Bob Wilson et de Gary Hill.
Une nouvelle fois, le Festival et Vertigo ne pouvaient que mieux s'accorder autour de ces figures qui font l'histoire de l'Amérique, pile et face, l'histoire du Festival, et la nôtre, éperdument en zone libre.
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Vertigo accompagne le Festival d'Automne pour son édition 2008 consacrée au Japon. Des artistes hybrident les disciplines et révèlent un pays hanté par son passé et tendu vers l'avenir.
Le Japon et son double De la danse (Hiroaki Umeda) au théâtre (Toshiki Okada) en passant par la musique (Toshio Hosokawa), certaines correspondances tracent un chemin dans la programmation pointue et exigeante du festival. Ce sont les signes d'un Japon contemporain. De jeunes artistes, insoumis mais soucieux d'héritages, regardent ce Japon en face, empoignent son présent, remuent son passé et tentent de lui inventer un futur. Ils ont pour point commun une grande liberté à l'égard des disciplines et des étiquettes, un goût pour l'hybridation des arts et le cinéma comme horizon.