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H Diffusion
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Le parcours du sculpteur Etienne Maurice Falconet (1716 - 1791) est particulièrement exemplaire.
Surmontant le handicap de sa naissance, ce brillant autodidacte à la personnalité hors normes a côtoyé les plus grands ; protégé de Mme de Pompadour, ami de Diderot et des Encyclopédistes, il a su s'imposer par son talent et sa culture.
Les travaux exécutés à l'église Saint Roch et sa charge de directeur des travaux de sculpture à la Manufacture de Sèvres sont en quelque sorte le prélude à son travail à Saint Pétersbourg. L'imposant Cavalier de bronze à la gloire de Pierre le Grand demeure la pièce maitresse de son oeoeuvre et sera sa dernière réalisation artistique.
Artiste, homme de lett res et esthéticien doté d'un talent certain d e p o lémi ste, Falconet ent reprend de s 'at taquer aux cer t itudes des beaux esprits et des donneurs de leçons.
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Décrit comme le non-conformisme incarné, «poète et visionnaire», «Rabelais du cirque » Pierric Pillot dit Pierrot Bidon, créateur de plusieurs compagnies de cirque et metteur en scène de plus de quatre-vingt spectacles dans le monde entier, « fait partie de ces défricheurs d'art que furent Merce Cunningham ou Pina Bausch ». Ses créations enflammèrent ou traumatisèrent mais ne laissèrent jamais le public indifférent, de Paris à Rio en passant par Londres ou Moscou.
« Tout ce qu'on dit on le fait, tout ce qu'on veut on l'a. » Son humour provocateur dissimule des préceptes d'engagement et d'audace sur lesquels il n'a jamais transigé. Détourneur d'actions, pirate de l'art, défricheur à la tronçonneuse, il n'en reste pas moins attaché à la tradition circassienne et admiratif de la performance. Profondément libre, anar même, il transgresse en permanence les règles dans la vie comme sur scène et contribue, dès les années 1970, à remettre le cirque en phase avec son temps afin « d'offrir au public le spectacle de ses propres rêves ». De l'épopée fellinienne du Cirque Bidon à l'épure immaculée de Place des Anges en passant par la folie grinçante d'Archaos ou la transe poétique de Circus Baobab, les images de ses créations ont irrémédiablement bouleversé la face du cirque dans le monde entier.
Ce récit biographique livre les réflexions de Pierrot Bidon et donne la parole aux complices et témoins de ses aventures, acteurs culturels, gens de cirque et de scène issus du monde entier. Tout autant que son apport artistique incontestable, c'est le caractère libre et intempestif, la passion et la détermination d'un homme hors du commun que ce livre s'attache à restituer.
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Cette histoire, illustrée de 280 documents en noir et blanc, véritable saga riche en péripéties, narre, année par année, la fantastique épopée des quatre frères Amar qui, avant la première Guerre Mondiale, étaient annoncés sur la parade de la ménagerie foraine de leur mère, comme les plus jeunes dompteurs de l'époque. Devenus adultes, ils montèrent un premier cirque au Benelux en 1924, puis entreprirent une incroyable Odyssée au Maghreb, au Moyen-orient et dans les Balkans. Après cette tournée triomphale, ils s'imposèrent en France, en Europe et en Afrique du nord, avec de somptueux spectacles.
Les frères Amar se produisirent jusqu'en 1967, sous différentes enseignes qui furent le cadre d'aventures humaines extraordinaires. Cette étude, qui se lit comme un roman, met en lumière toutes les facettes de ces entreprises exceptionnelles, de l'organisation aux itinéraires des tournées. On découvre y la variété de leurs spectacles, la multiplicité de leurs chapiteaux, la richesse de leur ménagerie, et la composition deleur matériel. Cette étude originale reste un modèle du genre.
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De l'art cinétique au space art ; un autre chemin vers l'espace
Pierre Comte
- H Diffusion
- 30 Décembre 1999
- 9782363450647
Le plasticien Pierre Comte, au départ graphiste, cinéaste expérimental et concepteur de spectacles lumineux, a été très tôt séduit par l'art cinétique dans son aspect lumière et mouvement (mur des vents/ structures de fumées).
Guidé par sa fascination pour le contexte spatial il est devenu l'un des cinq plasticiens internationaux à avoir créé le Space Art dans la décennie 70.
Le Space Art c'est l'appropriation par l'art du domaine cosmique ouvert par la conquête spatiale. Pierre Comte a poussé ce concept dans toutes ses conséquences. Il est intervenu à la fois comme installateur de signes-symboles géants visibles par les satellites (Signature Terre/ Triangle du Pacifique), comme développeur de la filière des structures gonflables spatiales (voile solaire ARSAT/ Habitat spatial Biospace), comme initiateur d'un art cinétique extraterrestre (zéro G. art), oeuvres n'existant qu'en situation de microgravité et destinées principalement aux astronautes.
Avec ce livre, l'auteur plonge dans ses souvenirs pour faire apparaitre le fil rouge qui le guide depuis le début, fil parfois à peine visible que le lecteur découvrira peu à peu.
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Jusqu'à présent, mis à part quelques articles, la véritable histoire de Philip Astley n'avait jamais été traité, du moins en langue française. C'est maintenant chose faite !
Dominique Denis, vient de faire paraître un nouvel ouvrage qui lui est entièrement consacré, ainsi qu'aux aux artistes de cette époque. Une histoire extraordinaire !
Illustrée de 210 documents, la naissance du Cirque y est narrée, année par année :
Après avoir rendu hommage aux premiers cavaliers anglais tel Thomas Johnson ou Jacob Bates, l'auteur nous transporte à Londres, au New Springs Gardens, le 4 avril 1768, où l'ex-sergent-major des dragons légers Philip Astley donna son premier spectacle.
Pour enrichir ses représentations, il fit appel à des artistes pratiquant des disciplines différentes. C'est ainsi que le concept du cirque moderne venait d'être créé.
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Voici un artiste qui brûle les étapes de la renommée. Il s'appelle Levalet, il a tout juste trente ans, il a commencé son travail plastique il n'y a pas six ans et dispose déjà - quelques soixante-dix expositions plus tard - d'un rayonnement qui va crescendo et d'un public de dèles qui dépasse les frontières de l'hexagone.
Autant de signes qui ne trompent pas : voilà un vrai talent de dessinateur qui fait époque parce qu'il parle d'elle sans en être l'esclave, produit des images qui s'adressent à tous en secouant les certitudes de chacun, invente un art urbain qui squatte les rues pour souligner leur grand défaut d'urbanité. En bref, un singulier cocktail que ce livre présente avec ses photos somptueuses et une analyse qui s'emploie à démêler les ls constituants de son art. A la di érence du street art, Levalet ne se sert pas de la rue comme d'une vitrine pour y déposer son oeuvre, mais comme d'une matière première qu'il travaille pour en révéler avec une ironie tendre les curiosités, les ambiguïtés, le mal-de-vivre. Il privilégie ainsi souvent les quartiers oubliés ou reprisés comme de vieilles chaussettes, les lieux décriés et meurtris par le temps, pour y installer un art qui n'y est pas attendu, qui y parait déplacé et qui, pour cela, interroge et fascine. Et il y fait preuve d'une bienveillante générosité, car à l'opposé de beaucoup de ses confrères qui réservent aux murs des rues les reproductions multiples et de simples tirages numériques, il o re, lui, le somptueux cadeau de ses oeuvres uniques et originales. Avec ses images collées, Levalet compose des histoires qui déroutent l'oeil de qui les regarde, mais il se défend d'être un marchand d'orviétan qui ne chercherait qu'à tromper son monde. Tout au contraire, il manie l'illusion comme un jeu, et s'il invite un moment à y succomber, c'est pour avoir le plaisir d'en sortir. Le mirage est, chez lui, célébré pour qu'il s'estompe in ne dans la jubilation festive d'une prise de conscience. Auteur d'une oeuvre multiple, cultivant volontiers le paradoxe et l'humour, Levalet sait aussi composer des expositions en galeries pour y mêler les dessins de ses personnages et tout un capharnaüm d'objets qu'il « déshabille » et recompose pour leur faire dire tout autre chose que ce que leur utilité révèle dans la vie courante, selon les décalages d'une poésie et d'une fantaisie qui lui appartiennent en propre. Avec lui une chose est sûre : nous tenons là un artiste original et qui possède déjà à fond tout le grand talent d'un « vieux briscard ».
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Le livre Panneaux réunit 234 photographies qui ont été prises le long de routes départementales et nationales de 2011 à 2014. Des repères cartographiques dans l´ouvrage aident à suivre ce voyage intemporel et nous nous interrogeons sur le sens de cette odyssée. Il ne s´agit pas ici de contrôler le vitesse, de réguler les flux, mais de montrer l´envers du décor. Textes d´Héloïse Conésa, conservatrice en charge de la photographie contemporaine à la Bibliothèque nationale de France et de Xavier Dauny.
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Né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1940, Jean-Pierre Favreau s'installe à Paris en 1962 et entre alors en photographie, travaillant comme photographe et comme tireur dans les laboratoires. Au début des années 1970, il participe aux débuts de l'agence Viva, dont il s'éloigne pour voyager. Photoreporter, il cherche sa voie et s'engage résolument dans un travail d'auteur après avoir obtenu une bourse pour photographier New York en 1982. Jean-Pierre Favreau devient alors un photographe-voyageur au long-cours.
Pour certains photographes, la bonne photographie naît de l'étonnement, de la nouveauté d'une ville ou d'un paysage jamais rencontrés. Chez Jean-Pierre Favreau, l'acte photographique procède d'une lente préparation. Il observe et s'inscrit dans le paysage. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté de ses compositions ressort la patience infinie de leur auteur. De ses voyages naissent des livres et des expositions comme Blues outremer publié chez Contrejour (1991), dans lequel il compile six ans de photographies au Cap-Vert entre 1985 et 1991, ou Rue Caraïbes aux éditions En vue (1999), récit de ses séjours à La Havane (Cuba) entre 1991 et 1998.
Au début des années 2000, il part au Japon, poursuivant son travail sur l'homme dans la ville. Dans les rues de Tokyo, discrètement, il saisit des passants, des « passagers » comme il les appelle : la photographie les fige au milieu de leurs pensées et de leur solitude. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté des compositions de Jean-Pierre Favreau ressort la patience infinie de leur auteur.
Parfois, comme à Rochefort (Charente-Maritime) où il répond à une commande de la ville en 2008, il abandonne le noir et blanc pour la couleur. Loin des couleurs saturées de nombre de ses contemporains, la ville et ses passants prennent vie dans un monde aux couleurs sourdes.
Photographe indépendant, pendant sa carrière, il a collaboré avec le journal Le Monde et le magazine L'Usine nouvelle. Il a également répondu à de nombreuses commandes institutionnelles, par exemple en 1986, lorsqu'il photographie l'Angleterre rurale pour le compte du ministère de l'Agriculture.
En 2022, il a fait don de 1 035 négatifs, 150 tirages et 2 cartons d'archives à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP). -
Cet ouvrage a été conçu en écho à la première présentation privée, dans son atelier, les 30 et 1er octobre 2023, des Inédits d'Emmanuel Saulnier, quatre diptyques pour lesquels le chorégraphe Daniel Dobbels a conçu une série de quatre danses interprétée in situ par Carole Quettier. Marc Petitjean a photographié l'ensemble de la chorégraphie. Elle a donné lieu au film Danses de Léandre Bernard-Brunel.
La maquette de ce livre original a été conçue par l'artiste Chedly Atallah.
Cet ouvrage collectif associe danse, photographie, vidéo, dessin, collage, sculpture et écriture. Il fait l'objet d'une réflexion collective sur le process et les liens des oeuvres dans leurs espace-temps respectifs.
Le texte de Daniel Dobbels, écrit dans les jours qui ont suivi, s'inscrit dans la tradition d'un croisement entre les oeuvres et l'écriture. Il porte toute sa réflexion sur l'expérience chorégraphique, le dessin, la danse et le trait. -
Déjà traduit en plusieurs langues, From Act To Acting marque un tournant fondamental dans l'histoire du théâtre et de la performance. Le livre contient les instructions de Jan Fabre pour l'artiste au plateau. Élaborées au cours d'années de pratique, de recherche et expertise, elles honorent la mémoire de ses prédécesseurs, Meyerhold, Grotowski, Lecoq, Peter Brook ... et s'entourent des plus grands noms de la scène artistique contemporaine : Marina Abramovic, Mikhail Baryshnikov, Romeo Castelluci et Richard Schechner qui signent les préface et postface de l'ouvrage. Les nouvelles formes de créativité naissant chez l'artiste pratiquant ses exercices embrassent l'entièreté de l'être, du groupe et de l'espace théâtral. L'animalité et la conscience collective ré.activées, déclenchent une conscience individuelle et corporelle décuplée. Témoignant de l'expérience de Jan Fabre en tant qu'artiste et performeur, les ressources qu'il délivre ici dans sa Ligne de conduite rappellent qu'il est l'un des seuls artistes à avoir exposé à l'Hermitage, au Louvre et au Palazzo Pitti.
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Cette exposition donne lieu à la publication d'un livre de 200 pages, pour lequel nous avons sollicité Alfred, auteur et illustrateur, qui nous offre son regard et sa propre lecture sur les oeuvres exposées.
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A Exposer/s'exposer Nous sommes
alarmés, nous nous trouvons sur la brèche, nous artistes, architectes,
écrivains, chercheurs, car les menaces liberticides apparaissent de toutes
parts, dans ce contexte mondial actuel où dictatures et nationalismes croissent
vite en croisant la grande spéculation économico-financière. Ces menaces
prennent alors soit une forme de communication insidieuse soit une forme de
pouvoir totalitariste. D'autre part, un désordre systémique du climat se
propage, pour cause de profit et d'intéressement partisan. Un négationnisme
bon-teint narcotise les imaginaires, stigmatisant diverses populations au gré
d'intérêts variables. Ainsi surgissent des discours qui s'octroient violence,
cynisme de paroles ou d'images, sur de nombreux réseaux en se jouant du monde
réel fragilisé. Se créent aujourd'hui ici et là des représentations fantasmées,
des récits fictionnels et fous, faits de frontières, barrières, murs qui
meurtrissent, dénient, en livrant de la sorte comme normalités des permis de
refouler, abandonner, accepter que meurent par milliers enfants, femmes et
hommes, sur mer et sur terre en Europe comme ailleurs. Ils en sont la cause et
l'effet effarants. Ainsi s'officialisent ces paroles trustant de façon
spectaculaire, gravité et pertinence apparentes, se permettant même au passage
un lamento passéiste quand ce n'est pas pour certains l'occasion de l'expression
d'un cynisme culturel autre mais tout aussi obscène, à haute-valeur
spectaculaire marchande. La création de A est une prise de risque
éditoriale - une dépense certaine - qui est en soi une exposition au sens strict
du terme, exposition s'opposant radicalement à ces programmations idéologiques à
la manoeuvre aujourd'hui. Notre édition bisannuelle vise à susciter des
attentions, des regards et des lectures. Donner une voies d'accès aussi directe
que possible aux propos et aux oeuvres. Il s'agit d'envisager pour nous une
altérité tout autant que de susciter un dispositif qui recèle et révèle au plus
sensible. Il s'agit d'activer formes et sens. De donner à voir et à lire
d'emblée chaque envoi pleinement. Affirmer la valeur intrinsèque du déplacement
que réalise chaque projet en soi et chaque réflexion, chaque mise en oeuvre,
tous porteurs d'une énergie originelle, qu'ils soient isolés, inconnus et/ou
hors-marché n'altérant en rien leur teneur... A est une forme active
assumée de mise en avant des contenus dans une perspective d'ouverture
volontariste. Elle prend à la lettre des modes d'expression individués et les
place dans un vis-à-vis réflexif délibéré. En ce sens, toutes les formes
montrées ici, les textes originaux, les citations ou les archives, les
conversations ainsi que les expériences puisent dans la création active ou la
mémoire des mouvements et des diasporas, dans l'apport des acquis divers
présents et passés appontés à celui des recherches récentes comme des
expériences neuves. Ils peuvent se joindre là et faire naitre des ailleurs
encore inédits. Créer une économie subtile des êtres et de leurs potentiels,
décoloniser et comprendre toutes ces voies lointaines qui ne demandent qu'à
surgir, à être tracées coûte que coûte, sans recherche de profit autre que de
saisir le tempo des existences et leurs potentiels d'échange. -
La possibilité d'une conscience critique de l'image photographique est ici envisagée selon le « jeu des sept erreurs ». Les trois premières concernent le statut de la photographie au sein des pratiques culturelles à partir d'un tableau de P. Dagnan-Bouveret, d'un slogan de G. Eastman, puis des enquêtes de P. Bourdieu. La question de la mimésis, pour la quatrième erreur, est abordée selon la conception platonicienne et le film Blow-Up. La cinquième porte sur la mimésis aristotélicienne, explorée à partir des écrits de R. Barthes. Pour la sixième, ces interrogations retrouvent l'aura de W. Benjamin dont le texte est confronté aux écrits d'A. Bazin. Finalement, avec la septième erreur, les enjeux soulevés retrouvent l'analyse freudienne de L'Homme au sable à propos de « l'inquiétante étrangeté » et du travail de réélaboration symbolique où S. Tisseron situe l'acte photographique.
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Cet abécédaire est le complément naturel du Lexique du Cirque, édité sur le site web circus-parade.com, lui-même inspiré de L'Encyclopédie du Cirque - version e-book - et du monumental Dictionnaire du Cirque, en trois volumes, édité en 1997, ces trois ouvrages écrits par Dominique Denis.
Il est cependant différent, car l'auteur y a ajouté de nombreuses précisions, notamment à propos de créateurs des principales disciplines. De plus, il a agrémenté chaque page d'illustrations, inédites pour certaines, provenant des Archives Arlequin.
Ce Lexique, avec ses 2.000 entrées et ses 160 illustrations se veut pragmatique. L'auteur y a sélectionné les mots, les termes, les expressions les plus courants utilisés dans les cirques concernant le spectacle, les numéros, la régie, l'architecture, les modes de locomotion, la publicité, le matériel, ainsi que les autres formes de spectacles connexes.
Depuis la fin du XXème siècle, l'univers du Cirque a évolué de façon vertigineuse, avec la création de disciplines originales et de techniques nouvelles. Incontestablement, le monde du cirque est en permanente mutation influencé par des artistes venant des quatre coins de la Planète, ce qui explique l'apport de mots d'origine allemande, italienne, anglaise, française, espagnole, russe, tsigane ou chinoise.
Au travers de ce Lexique, incomparable outil de communication, Dominique Denis, artiste, historien et auteur de nombreux ouvrages de référence, nous fait, une fois de plus, découvrir et aimer le Cirque de tous les styles et sous toutes ses formes.
Ce livre, à tirage limité, comporte 220 pages avec 160 documents noir et blanc.
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Fabuleuses affiches de cirques
Dominique Denis
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 15 Août 2015
- 9782915189292
Depuis plus d'un demi-siècle, le Docteur Alain Frère, qui fut l'ami et le conseiller artistique de son Altesse Sérénissime le Prince Rainier de Monaco, a rassemblé avec passion un nombre impressionnant d'affiches et de documents sur le Cirque.
Ce recueil inédit regroupe de véritables trésors, tant européens qu'américains, illustrés par les plus grands artistes du genre. En exergue de ces fabuleuses affiches, Dominique Denis, auteur de nombreux ouvrages, évoque les grands moments de l'histoire du Cirque, de son origine à nos jours. Un fantastique feu d'artifices composé des plus beaux fleurons d'un art universel en perpétuelle évolution.
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Panorama des cirques européens
Christian Leyder
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 27 Avril 2017
- 9782915189322
Christian Leyder, auteur de plusieurs livres sur les cirques français, nous invite à un voyage excep- tionnel qui nous fera visiter les plus grands cirques européens. Ces établissements d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, du Danemark, d'Espagne, de Fin- lande, de Grande-Bretagne, d'Italie, de Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, de Suède et de Suisse, sont présentés par ordre alphabétique. Le lecteur pourra donc trouver immédiatement les chapiteaux qui circulent, leur date de création, leur date d'arrêt pour ceux qui n'existent plus, et le nom de leurs propriétaires successifs. Ce panorama, qui enchantera les nombreux af- cionados de la Piste, est illustré de 362 docu- ments, dont 36 en couleur.
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Les Bario, du cirque à la télévision
Dominique Denis
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 15 Mai 2017
- 9782915189261
Les Bario entraient en piste, et tout de suite, c'était la fête ! On les attendait, on les applaudissait, on riait, et surtout, on les aimait !
Artistes de grand talent, musiciens jazzy, danseurs de claquettes, merveilleux comédiens de la Piste, Nello, Freddy et Henny Bario furent pendant près de trente ans, les meilleurs clowns européens.
Cet ouvrage narre, année par année, de 1927 à 1984, les débuts de Nello et Freddy aux côtés de leur père Bario et de leur oncle Dario, leur rencontre avec la talentueuse Henny, et leur épopée dans les plus grands cirques, music-halls et cabarets européens... Comment ils ont créé leurs sketchs, authentiques chef-d'oeuvres de la comédie clownesque... Leur incroyable succès à la télévision dans les émissions de Jean Nohain, Gilbert Richard et Guy Lux.
Illustré de documents inédits - affiches, photos, programmes, annonces de presse - ce livre original de Dominique Denis est un témoignage unique en son genre de l'histoire du Cirque et des Variétés.
Clowns de rêve, poètes et artistes d'exception, les Bario font maintenant partie intégrante du patrimoine culturel mondial.
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L'artiste rebat les cartes.
« Je hais les voyages et les explorateurs »
écrivit Claude Lévi-Strauss à l'entrée de Tristes tropiques. Pas les exploratrices. Cristina Barroso est née à São Paulo, au Brésil, elle vit à Stuttgart où coule le Neckar, elle fait une halte sur les bords de la Seine, à la Maison
de l'Amérique latine. Son regard est éloigné mais son lointain est toujours intérieur. Si bien qu'on ne se baigne jamais deux fois dans sa même rivière intérieure. Une exposition qui aurait enchanté Elisée Reclus, géographe universel, anarchiste et écologiste visionnaire, lui qui écrivit comme s'adressant à Barroso son merveilleux cycle des eaux.
Apollinaire disait, parlant de Jarry, dans Le flâneur des deux rives : « Il était sorti trempé du lit où s'écoulait son onde ».
Découvrant son exposition à l'orée de la Saison brésilienne, sous le regard éclairé du commissaire Léo Marin, nous sortons trempés du lit de la rivière intérieure où s'écoule l'onde amazonienne qui pousse C. Barroso. -
Zola, immense écrivain, critique d'art, journaliste, défenseur du capitaine Dreyfus, fut également un homme d'images. Alors qu'il venait d'achever son grand cycle romanesque des Rougon-Macquart, il s'engagea, avec l'ardeur et la conviction qu'il mettait en toutes choses, dans la pratique de la photographie.
Ce catalogue, Zola photographe, accompagne une grande exposition récapitulative de son oeuvre photographique, qui se tiendra à Versailles (Espace Richaud) à partir de février 2025. Cette exposition, fruit d'un partenariat entre la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, la ville de Versailles, et un universitaire spécialiste de Zola, présentera une centaine de tirages modernes réalisés à partir des négatifs originaux du fonds Zola - les négatifs étant conservés par la MPP, au fort de Saint-Cyr - et 20 tirages originaux, dont 14 appartenant à la MPP, et 6 prêtés par le musée d'Orsay.
Le catalogue propose un choix de 73 photos parmi celles qui figurent dans l'exposition. Il en reflète le parcours en six sections, précédées chacune d'un texte liminaire. Tous les aspects de Zola photographe sont ainsi abordés, après une introduction biographique : son intérêt pour la technique ; sa vie à Médan, son environnement amical, sa femme Alexandrine, leur voyage en Italie ; l'influence de son expérience ancienne de critique d'art sur la formation de son oeil de photographe. Nous découvrons, notamment à travers des tirages qu'il réalisa avec un soin d'artiste, un Zola tendre et attentif, photographe de l'intime, explorant inlassablement les visages et les attitudes de ses enfants, Denise et Jacques, et de leur mère Jeanne. La dernière section évoque en quelques images la belle moisson photographique qu'il rapporta de son exil en Angleterre. Le parcours s'achève sur d'impressionnantes vues plongeantes de l'exposition universelle de 1900, dont Zola fit un véritable reportage. -
La thématique « Politics of Sound » nous invite à explorer le rôle de la musique comme force sociale et politique, une écoute souvent négligée mais incroyablement puissante de notre culture et de notre société. Échappant au visible, la musique est capable de refléter, de percevoir et d'entendre le monde d'une manière plus juste, masquée par le regard.
Pour célébrer l'année 2024, la revue Afrikadaa propose dans son prochain numéro Politics of Sound #2 une archéologie captivante des sonorités et des mouvements musicaux comme impulsions, rythmes, convulsions, émeutes, soulèvements, fluctuations et battements des transformations sociales, politiques et culturelles.
Ce numéro s'engage de fait à questionner la multiplicité des courants musicaux ayant marqué les luttes pour les libertés, les droits civiques ou les mouvements panafricains. À travers des récits fictifs, il s'agira d'établir des ponts entre une histoire esthétique et une histoire sociale et politique du son et de la musique, révélant ainsi leur profonde influence culturelle et politique et l'inter-dépendance de ces influences. Ici, la musique se profile comme la promesse et le mouvement vers des mondes différents. Dans une écoute décoloniale, elle est entendue comme un geste de résistance et de ré- appropriation culturelle. Musiques et sonorités deviennent alors des espaces privilégiés, à la fois matériels et immatériels, passés, présents, futurs et en devenir, où les voix marginalisées peuvent s'exprimer, où la libération peut s'imaginer et les récits alternatifs, prendre forme.
Crée par un collectif d'artistes, AFRIKADAA est une revue d'art contemporain interactive. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA est une revue qui apporte une autre perspective à la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delà des frontières du marché. -
L'exposition « Une brève histoire de fils » se tiendra à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, du 9 octobre 2024 au 25 janvier 2025.
Organisée par la commissaire d'exposition Domitille d'Orgeval, elle réunit des artistes de plusieurs générations (les plus anciens sont apparus sur la scène artistique dans les années 1950/60), dont les oeuvres privilégient le fil, le tissage, le tressage et le nouage, tout en recourant à des matériaux divers, d'origine textile, mais aussi végétale, métallique. Leurs réalisations se classent en plusieurs catégories :
1/ oeuvres qui s'inscrivent dans une histoire formelle de l'abstraction (du spatialisme au minimalisme), explorant les métamorphoses du noeud, des enchevêtrements, du filet, comme principes structurels et constructifs.
2/ oeuvres où le tissage devient un outil d'investigation critique, militant, qui permet d'explorer :
- les questions d'appropriation, d'identité culturelle (dimension ethnographique) et de langage
- les questions de genre (dimension artisanale récupérée pour des raisons identitaires et féministes)
- les questions écologiques.
Les artistes participants sont : Jorge Eielson, Gego, Olga de Amaral, Jesús Rafael Soto, Cecilia Vicuña, Ines Blumencweig, Milton Beccera, Ivan Contreras Brunet, Anna Maria Maiolino, Elias Crespin, Sidival Fila, Kenia Almaraz Murillo, Vanessa Enriquez, Sandra Monterroso, Natalia Villanueva Linares, Laura Sanchez, Martha Le Parc. -
Paroles d'artistes
Anne Sauvageot, Denise Jeanmart, Claude Jeanmart
- H Diffusion
- 11 Septembre 2025
- 9782363451897
Entre 1973 et 1978, Claude Jeanmart, avec le soutien du Centre Pompidou, réalise de nombreux entretiens auprès d'artistes, afin de sensibiliser enseignants, élèves et étudiants, à l'art de leur époque. Alors même que l'abstraction est encore présente, on assiste avec le Nouveau réalisme à l'épanouissement de nombreux groupes avec, entre autres, la Figuration narrative... Les années post soixante-huitardes ont généralisé le mode de la subversion, qu'il s'agisse de la désacralisation de l'art ou, de manière encore plus radicale, de l'engagement militant auquel s'adonnent bon nombre d'artistes. A ce climat contestataire, se superpose l'éclatement des outils, des techniques et des matériaux, donnant la préférence aux moins nobles, à ceux qui appartiennent au quotidien : la photo, la vidéo, la performance... Transgresser les normes établies en plaçant les « cadres » aux oubliettes, telle était la devise de Supports/Surfaces. Face à cette volonté d'éclatement d'un art pour initiés, se structure un marché de plus en plus ouvert, aux critères plus flexibles et indifférenciés. L'art contemporain, en bref, tente de sortir des barrières esthétiques, culturelles et sociales pour se rapprocher de la réalité, celle des médias et d'un marché prêt à s'emballer. C'est sans nul doute important d'observer, à propos de ces années 70-80, leur incroyable hétérogénéité créatrice.
Entretiens des artistes : Léon Zack, Ung No Lee, Edouard Pignon, Raoul Ubac, Emile Gilioli, Alicia Penalba, Pierre Soulages, Zao Wou Ki, Marta Pan, Jacques Monory, Henri Cueco, Niki de Saint Phalle, Peter Klasen, Vincent Bioulès, Roland Topor, Gérard Fromanger, Christian Jaccard, Hervé Fischer, Ernest Pignon Ernest, Louis Cane, Annette Messager, Christian Boltanski. -